Les chiffres sont là, implacables : en 2025, les 150 cm³ ne sont plus ces motos de transition qu’on tolérait à défaut d’autre chose. Elles règnent sur le bitume urbain comme sur les nationales, affirmant leur identité à coup de technologies affûtées et d’une accessibilité qui fait chavirer les statistiques.
Plan de l'article
Pourquoi les motos 150 cm³ font sensation en 2025
La catégorie des motos 150 cm³ s’impose sur le marché moto France 2025. Elle s’est taillée une place de choix grâce à sa capacité à jongler entre les besoins de la ville et les envies d’évasion. Les conducteurs citadins misent sur leur poids plume, un atout de taille pour se faufiler entre les files ininterrompues et sortir indemnes des heures de pointe. Ceux qui viennent d’obtenir leur permis n’y voient pas qu’un simple tremplin : ils y trouvent l’équilibre parfait entre puissance dosée et tarif accessible, sans sacrifier le style ni la fiabilité.
Honda, Yamaha ou encore KTM ne s’y trompent pas. Chacun aligne des modèles pensés pour durer, affichant des lignes soignées et n’hésitant pas à intégrer des innovations techniques qui, il y a peu, semblaient réservées aux segments supérieurs. Le plaisir de conduite reste au cœur des préoccupations, sans lésiner sur la sécurité ou la connectivité.
Mais 2025, c’est aussi l’année de la norme Euro 5+. Les constructeurs ajustent leurs mécaniques, peaufinent les châssis, perfectionnent chaque détail pour répondre aux nouvelles exigences environnementales. Les roadsters néo-rétro, trails et sportives bénéficient d’une véritable montée en gamme : fourche inversée, tableau de bord TFT, modes de conduite électroniques, suspensions réglables à la volée… Le marché s’ouvre à tous les profils, du citadin pressé au pilote du dimanche, sans négliger la percée fulgurante des motos électriques.
Impossible de passer à côté de la vague venue de l’Est : les marques chinoises s’installent avec panache sur les segments d’entrée et de milieu de gamme. Leur recette ? Une fiche technique généreuse, des équipements haut de gamme auparavant réservés aux modèles les plus chers. Voici ce qu’on retrouve désormais sur ces machines :
- écran TFT couleurs
- centrale inertielle
- connectivité avancée
Le salon de Milan (EICMA) n’a fait que confirmer ce virage. La diversité explose, les coloris se multiplient, la disponibilité s’étend, et le ressenti du pilote occupe une place centrale. Avec la homologation euro et une demande qui ne faiblit pas pour des modèles à la fois agiles et polyvalents, les 150 cm³ continuent d’alimenter le dynamisme du marché, inventant de nouvelles façons de rouler.
Quelles nouveautés marquantes débarquent cette année ?
2025 s’annonce comme une année charnière pour les 150 cm³, avec une avalanche de nouveautés et de versions pensées pour satisfaire des motards de plus en plus exigeants. Plusieurs annonces ont fait sensation lors du salon de Milan (EICMA) :
- La Honda XR150L joue la carte du trail accessible, misant sur sa simplicité mécanique et sa robustesse.
- Yamaha, fidèle à sa réputation, propulse le segment vers la modernité avec des modèles comme la YZF-R9 ou la MT-09 Y-AMT, équipés de la boîte robotisée Y-AMT pour des passages de rapports d’une fluidité rare.
Les marques chinoises, notamment Zontes et QJ Motor, ne se contentent plus de copier les leaders : elles innovent franchement. Leurs nouvelles générations se hissent à la hauteur des meilleures références, multipliant les équipements premium comme l’écran TFT couleurs, la centrale inertielle, les modes de conduite personnalisables et un design affûté. Les Zontes 703 F, QJ Motor SRK 921 RR et CFMoto 675SR-R s’affichent avec des arguments solides, visant les jeunes citadins autant que les passionnés de technologies embarquées et de sécurité active.
Du côté des transmissions, la boîte de vitesses automatisée se démocratise. La technologie V3 signée Honda ou le système Automated Manual Transmission chez Yamaha offrent un nouveau rapport à la conduite : la simplicité s’allie à l’efficacité, sans reléguer le plaisir mécanique au second plan. Les amateurs de style rétro ne sont pas oubliés : la Royal Enfield Hunter 350 et la Triumph Speed 400 rappellent que le charme du vintage peut parfaitement se conjuguer avec la modernité technique.
Jamais le segment des 150 cm³ n’a proposé autant de choix ni d’innovations, rendant chaque essai unique et chaque décision d’achat plus réfléchie. Les frontières bougent, la concurrence s’aiguise : la passion, elle, ne faiblit pas.
Essence ou électrique : quelles différences au guidon en 2025 ?
Le match entre moto essence et moto électrique ne se joue plus seulement sur le papier ou dans les laboratoires d’ingénierie. Il s’invite dans la rue, sur les parkings, jusque dans les discussions entre passionnés. Dans la catégorie 150 cm³, la confrontation prend de l’ampleur, et chaque technologie a ses partisans.
Sur une 150 cm³ thermique, le moteur s’exprime pleinement. Le monocylindre chante, la montée en régime se fait sentir, et le passage des vitesses offre ce grain de contrôle qui séduit tant. La plupart de ces modèles, respectant la norme Euro 5+, restent légers (autour de 130 à 140 kg), ce qui facilite la prise en main et dynamise la conduite. L’autonomie ne pose aucun souci : franchir 300 kilomètres sur une seule réserve est courant, et faire le plein ne prend que quelques minutes, où que l’on soit.
Les motos électriques, elles, s’accompagnent d’une esthétique épurée et d’un centre de gravité abaissé. Le démarrage est immédiat, l’accélération silencieuse et constante. Les batteries lithium-ion imposent un nouveau rythme : 120 à 180 kilomètres d’autonomie selon l’usage, recharge sur prise domestique ou borne spécialisée. Le tableau de bord numérique, souvent un écran TFT couleurs, affiche en temps réel toutes les données utiles : consommation, état de charge, modes de récupération d’énergie.
Au guidon, l’expérience change du tout au tout. Plus de levier d’embrayage, plus de sélecteur à manipuler : tout se joue à la poignée. Le couple instantané surprend en ville, rendant les démarrages vifs et précis. Si les batteries alourdissent la machine, la sensation de réactivité compense largement ce surpoids. En somme, la différence se vit dans la relation intime entre pilote et monture, entre la tradition mécanique et la révolution électrique.
Bien choisir sa 150 cm³ selon son gabarit et son usage
Face à la variété de motos 150 cm³ proposées en 2025, sélectionner le bon modèle demande d’examiner plusieurs critères. La hauteur de selle pèse lourd dans la balance : la Honda XR150L, perchée à 825 mm, conviendra à ceux qui veulent dominer la circulation ou s’aventurer hors des sentiers battus, tandis que la Royal Enfield Hunter 350 séduit les pilotes plus petits avec sa position basse et accueillante. Le poids oscille généralement entre 120 et 160 kg, ce qui influe directement sur la maniabilité, surtout pour les déplacements urbains ou les manœuvres à l’arrêt.
Les passionnés doivent aussi porter attention au châssis, au bras oscillant et à la suspension, éléments déterminants pour le confort comme pour la tenue de route. Selon vos priorités, différentes orientations s’offrent à vous :
- La Kawasaki Z125 Pro pour ceux qui cherchent la vivacité et l’agilité en ville.
- La KTM 125 SX pour les amateurs de tout-terrain et de franchissements, saluée pour la qualité de sa suspension et sa motricité.
Côté tarif, tout dépend de la gamme : la Hunter 350 s’affiche autour de 4 800 euros, tandis que la Fantic XX 125 peut dépasser les 7 000 euros. L’offre asiatique, elle, domine l’entrée de gamme avec des propositions agressives. Avant de choisir, scrutez la fiche technique : puissance, couple, équipements tels que poignées ou selles chauffantes, étriers Brembo Stylema, pneus Pirelli… Chaque modèle affiche sa personnalité, à chacun de trouver celui qui correspond à son envie de route ou d’aventure.
Au fond, ces 150 cm³ offrent plus qu’un simple moyen de transport : elles incarnent la liberté de choisir son propre tempo, de s’adapter à chaque trajet, de faire corps avec une machine qui ne ressemble à aucune autre. La route n’attend plus que vous pour écrire la suite de l’histoire.
